Mentha x rubra var. raripila doit son nom complet à John Isaac Briquet, un botaniste suisse de la fin du 19e et du début du 20e siècle. Il décrit cette variété de Mentha rubra (appellation donnée par Hudson en 1778) dans Bulletin de l’herbier Boissier en 1896 (page 782). Il l’oppose à deux autres variétés : « laevifolia » et « laxiceps ». Par ailleurs, la botanique considère comme illégitime la dénomination « Mentha x rubra smithiana », ce qui tend à prouver qu’il existe d’autres « rubrae » que cette dernière.
Selon le site du pépiniériste australien, Mudbrick Herb Cottage, M. x rubra var. raripila serait un croisement entre Mentha aquatica x Mentha arvensis x Mentha spicata, mais avec un parfum de Mentha spicata. Il ne précise pas, cependant, s’il s’agit d’un hybride semblable à Mentha smithiana, c’est-à-dire où Mentha verticillata (Mentha aquatica x Mentha arvensis) est croisée avec Mentha spicata, où s’il s’agit d’une autre combinaison de croisements.
Par contre, MHC affirme que cet hybride est originaire d’Europe centrale et du Nord.
Enfin, il est à noter qu’en latin, « rubra » signifie « rouge » et « raripila », « rare ».
L’hybride-type fait partie de « La Route de la Menthe en Wallonie – 2025 ». Il est à découvrir à Neupré.